
Le Prix National de Journalisme Simon Bolivar a été remporté par quatre diplômés de communication de l’Externado
Les diplômés de la Faculté de Communication sociale – journalisme de l’Externado, Nicolas Rocha, Sebastian Duque, Juan Roberto Vargas et Yolanda Ruiz, ont remporté la nuit du mercredi 27 novembre, le Prix National de Journalisme Simon Bolivar 2019, la plus haute distinction du journalisme en Colombie.
Les journalistes Juan Roberto Vargas, directeur du journal télévisé de Caracol TV et Yolanda Ruiz, directrice de Noticias RCN Radio, ont obtenu le prix dans la catégorie « Interview » télévisée et radio respectivement. Également, le jeune journaliste Nicolas Rocha, de la revue SoHo, a obtenu le prix dans la catégorie « Récompense au journalisme jeune » ; et Sebastian Duque, journaliste du site Dejusticia, a intégré l’équipe réalisatrice de la chronique « La masacre invisible », qui a remporté le prix dans la catégorie « Distinction du jury ».
Travaux récompensés
Le travail « Dos miradas en una entrevista: Francisco de Roux y Darío Acevedo », réalisé par Yolanda Ruiz, a permis aux personnages d’exposer clairement et calmement leurs avis sur le conflit armé, le processus de paix, l’application des accords et l’importance des processus de mémoire, comme l’une des garanties de non-répétition, d’après les membres du jury.
D’autre part, Juan Roberto Vargas a obtenu le prix grâce à l’interview faite au procureur Nestor Humberto Martinez, cité dans les enregistrements laissés à manière d’héritage par Jorge Enrique Pizano, audit de l’un des plus importants chantiers routiers du pays, qui remettait en question les affirmations de quelqu’un qui venait de décéder. D’après le jury, « Juan Roberto Vargas a dirigé le dialogue avec le puissant fonctionnaire et juriste expert, sans être ni complaisant ni irrévérent. En remettant en question les affirmations de l’invité, en l’écoutant et en exposant des contre-arguments sur cette affaire de connaissance publique, le journaliste a maintenu le contrôle d’une interview qui a provoqué des polémiques et des contradictions sur le scandale de la Ruta del Sol et sur le fonctionnaire invité ».
Nicolas Rocha, journaliste de la revue SoHo, a remporté le prix dans la catégorie « Récompense au journalisme jeune », pour sa publication « Mi abuelo y la marihuana ». D’après le jury, dans cette chronique « Nicolas Rocha prend le temps de recréer avec un langage chaleureux, rythmique et imaginatif, sa manière de retrouver son grand-père. Il l’a fait grâce à la marihuana qu’il lui a fait découvrir, pour atténuer les douleurs que la médecine traditionnelle n’avait pas pu soulager ».
Finalement, Sebastian Duque a participé à la réalisation de la pièce radiophonique « La masacre invisible », qui raconte la lutte de la communauté des Montes de Maria pour éclaircir la vérité des faits atroces survenus il y a 18 ans. D’après la critique, « dans cette pièce radiophonique, remarquable pour l’utilisation soigneuse des témoignages et le son naturel, les journalistes reconstituent les faits à partir de leurs découvertes et signalent les vides propres d’un récit rempli de silences ».
« Pour la Faculté de Communication sociale – journalisme, ces prix sont la récompense d’un programme académique rigoureux et d’excellence de formation des journalistes éthiques et avec des compétences pour construire un meilleur pays, tel que le démontrent les travaux récompensés.
Ces prix sont aussi le point de départ pour nous lancer le défi de former des journalistes qui répondent à l’écosystème numérique et de production des médias, qui interagit avec les communautés et les audiences suivant d’autres logiques narratives », a affirmé la doyenne Luz Amalia Camacho, qui a assisté à la remise des prix, en compagnie du coordinateur académique, Raul Rodriguez, et du communicateur de l’Externado, Dario Fernando Patiño, coordinateur du programme des diplômés de la Faculté, et membre du jury de cette édition des Prix.
« Je célèbre le fait que quatre diplômés de notre Faculté se trouvent parmi les lauréats de ces prix car ils représentent deux moments, deux styles et deux générations de journalistes complètement différentes. Cela prouve que la qualité des journalistes diplômés de l’Université Externado est transversale et évidente dans toutes les générations. Pour cette raison, le grand travail fait par la Coordination des diplômés de la Faculté devient important car nous pouvons être en contact avec eux et nous pouvons aussi profiter de leur expérience pour mieux former les étudiants », a signalé Dario Fernando Patiño.
La Faculté de Communication sociale – journalisme félicite ses diplômés pour l’obtention du plus important prix du journalisme en Colombie.