
Les défis de la Juridiction Spéciale pour la Paix
L’International Bar Association’s Human Rights Institute a proposé à la JEP son soutien et des contacts avec des Commissions Internationales de Paix, afin de réduire au maximum les erreurs dans la mise en place de la justice pour la paix. D’autre part, le magistrat Alejandro Ramelli a exposé les avancements de la JEP.
La Maîtrise en Affaires Internationales a réuni plusieurs experts nationaux et étrangers pour parler de la JEP et des possibilités d’avoir le soutien des missions internationales.
Avec des invités tels que Mark Stephens, Phillip Tahmindjis et Veronica Hinestroza (de l’Externado) de l’International Bar Association’s Human Rights Institute et Alejandro Ramelli, magistrat de la Juridiction Spéciale pour la Paix, s’est déroulée la rencontre « Observation internationale des procès : débat à la lumière de la Juridiction Spéciale pour la Paix », dont le modérateur a été l’enseignante et directrice du Centre d’Études des Formations Postgrade, Heidi Abuchaibe.
Pendant cet événement, on a analysé les défis de la Justice Spéciale pour la Paix (JEP) qui a été mise en place il y a seulement trois mois. M. Ramelli a exposé les buts atteints, dont la création d’un règlement intérieur et les règles de procédure à travers un comité qui a établi plusieurs organigrammes de programmation pour expliquer le fonctionnement de l’organisme.
« D’abord, notre équipe a créé pour sept procès menés par la JEP, 228 articles, mais le gouvernement national nous a demandé de les résumer et finalement on présente 75 articles qui guideront tous les processus dans cette Juridiction ; il ne manque plus que l’autorisation du Congrès » a signalé le magistrat Alejandro Ramelli.
Actuellement, la Juridiction Spéciale pour la Paix est intégrée par 14 magistrats, dont 7 femmes y 7 hommes.
Le magistrat a demandé impétueusement aux colombiens de comprendre que compte tenu que la JEP existe depuis peu de temps, on peut faire des erreurs et il a affirmé qu’ils doivent encore lire et analyser toute une série de rapports qu’ils recevront de la part du Parquet où l’on trouve plus de 50 ans de conflit armé.
Également, il faut donner la priorité à certains cas et le plus important défi concerne les actions de réparation, car pour cela ceux qui intègrent la Juridiction Spéciale Pour la Paix doivent écouter toutes les versions, aussi bien des victimaires que des victimes.
D’autre part, les conférenciers invités de l’International Bar Association’s Human Rights Institute, ont parlé de l’importance pour la Colombie de connaître les différentes Commissions Internationales de Paix qui soutiennent le processus, qui est encore en train d’être mis en place dans notre pays et notamment la JEP pour éviter au maximum les erreurs et pour assurer une observation juridique internationale, une alternative qui a pour objectif de garantir l’impartialité d’un procès juste et des garanties judiciaires en matière des Droits de l’Homme.