« La Catalogne c’est le territoire sans Etat qui a la plus grande autonomie dans le monde »

Des étudiants de la Maîtrise en Gouvernement et Développement des Organismes Territoriaux, ont participé à la conférence donnée par Alfredo Galan Galan, membre de la Commission Juridique Consultative, organe consultatif de la Généralité de Catalogne, et professeur à l’Université de Barcelone.

A propos de la situation actuelle en Catalogne, communauté autonome espagnole, où un mouvement indépendantiste est apparu, le Département de Droit Administratif a organisé la conférence « Autonomie ou sécession : un dilemme pour la Catalogne », donnée par cet académicien.

Le directeur du Département, Alberto Montaña, a présenté le conférencier, qui pendant son intervention a d’abord expliqué l’organisation territoriale dans l’Etat de l’Espagne ; ensuite il a présenté les faits par ordre chronologique ; et enfin, il a évalué de manière générale la situation du pays.

Pour parler des débuts de cette lutte indépendantiste, M. Galan a expliqué les 4 essais du Parlement Catalan pour que le peuple exprime sa décision par rapport à l’indépendance, des situations que pendant les dernières années ont eu des conséquences diverses et qui peuvent se résumer à la situation actuelle : une région espagnole qui refuse de renoncer à être autonome et qui continue à faire partie de l’actualité mondiale.

« La Catalogne c’est un territoire d’autogouvernement, qui a des institutions spéciales pour s’autogouverner, qui a un pouvoir exécutif propre, un parlement avec du pouvoir législatif et administratif : les compétences acquises à travers le statut d’autonomie sont très importantes (…) La Catalogne c’est le territoire sans Etat qui a la plus grande autonomie dans le monde », a-t-il affirmé.

Finalement, M. Galan a affirmé que « le Droit a été utilisé sans-gêne comme outil de débat politique par les deux parties. Le gouvernement espagnol évoque le principe de la légalité pour ne pas ouvrir un débat politique et le gouvernement catalan parle de l’existence de la légalité, comme si c’était possible une légalité supplémentaire ».